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LE TRICEPS SURAL
Bien que parfois très développés, quelquefois même sculpturaux et faisant
la fierté de leur propriétaire, les mollets, puisque c'est d'eux dont il s'agit,
n'ont qu'un rôle relativement secondaire dans le pédalage. On a même vu des
professionnels et des champions de France amateurs évoluer remarquablement
à ce niveau avec une cheville bloquée et un mollet atrophique. Le triceps
sural étend la cheville sur la jambe et intervient sur environ deux tiers
de la rotation du pédalier. Il est constitué de trois muscles: le soléaire,
profond, qui s'insère sur la face postérieure du tibia et les deux jumeaux,
interne et externe, qui eux s'insèrent en haut sur la face postérieure en
bas du fémur. À l'image du quadriceps, ces trois muscles se réunissent en
bas pour former un tendon commun, le tendon d'Achille, qui va s'attacher sur
le calcanéum.
Ce tendon long et fin s'avère très fragile pour supporter les efforts de traction
de muscles puissants et ayant des origines et des trajets différents, ce qui
est source de conflits physiologiques. Il est normalement peu sujet aux tendinites
chez le cycliste (de par le rôle secondaire du triceps sural dans le pédalage)
mais il est par contre très exposé chez le coureur à pied. Ménagez-le donc
lors de vos footings hivernaux.
D'autres muscles participent de manière plus accessoire au pédalage. On citera
le couturier qui fléchit la jambe sur la cuisse et la cuisse sur le bassin.
On pensera également aux muscles tibiaux et péroniers, et aux muscles intrinsèques
du pied qui transmettent à la pédale toutes les forces exercées par les différents
autres muscles du membre inférieur.
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